flamme

Des assiettes. Très plates. À peine un rebord. Un fin liseré de terre rousse, taillé net juste ce qu’il faut pour casser l’émail et révéler l’oxyde de fer qu’elle contient.

Des assiettes. Entièrement réalisées sur le tour. Sept étapes de travail durant trois semaines, deux cuissons, le tout exclusivement mené à la main. Toutes semblables, toutes uniques.

Des assiettes. Plus c’est simple, plus c’est compliqué. Plus ça demande de place, d’attention, de concentration, de précision, de temps, de tout.

Des assiettes. Émaillées de manière aléatoire, ce qui confère à chaque pièce sa propre personnalité. Comme une peinture faite à l’aveugle, la trace d’un moment donné qui ne se révélera qu’une fois portée à 1260 degrés.

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